Compléter son stage du Barreau comporte son lot de défis. La transition des bancs d’école aux salles d’audience du Palais de Justice n’est pas la plus facile. Tout ce qui était théorique fait maintenant partie du quotidien. C’est un moment charnière dans la carrière d’un professionnel du droit, un moment que j’attendais avec impatience. C’est donc avec grande fierté que j’ai entamé mon stage chez Robinson Sheppard Shapiro, prêt à faire une différence pour nos clients et le cabinet. Je n’avais toutefois jamais envisagé que mon stage serait unique en son genre, et que je serais confronté à une réalité drastiquement différente de celle de mes prédécesseurs.
La COVID-19 a forcé tous les intervenants du monde juridique à réinventer la pratique. Celle-ci traditionnellement dépendante au papier et aux rencontres en présentiel, devait rapidement transiter vers le virtuel et les rencontres Zoom. Heureusement, je me débrouille assez bien avec la technologie. Cela m’a donc permis de participer à des appels du rôle pratique et provisoire à l’échelle de la province sans devoir me déplacer, ce qui a grandement aidé dans la gestion de mes mandats.
Il est par contre clair que travailler à distance requiert une certaine période d’adaptation. Notre étude a toutefois la chance d’être supportée par une superbe équipe informatique qui est toujours là pour nous épauler. Ils ont été proactifs dans leur approche et nous ont fourni tous les outils nécessaires à notre pratique.
Malgré tout, je me considère chanceux d’avoir entamé ma carrière lors de cette période pour le moins atypique. Je suis d’avis que les défis auxquels nous avons été confrontés ont grandement accéléré le processus de modernisation du système judiciaire qui, selon moi, a été propulsé dans une nouvelle ère. Je suis très optimiste pour la suite des choses et je suis choyé d’avoir le soutien des professionnels de RSS, une équipe dynamique et conviviale qui, au quotidien, m’incite à me dépasser avec des mandats plus complexes et plus intéressants les uns que les autres.
– Gabriel Gibeau, stagiaire en 2021