Mes conseils pour une course réussie
De nombreuses informations circulent sur la Course aux stages. C’est un processus qui peut être stressant, exigeant et rigoureux. Ceci étant, ce blogue se veut une source de conseils qui, je crois, pourront aider et rassurer les étudiants s’apprêtant à passer par ce processus.
L’importance du mentorat
Premièrement, je ne sous-estimerais pas l’importance de se trouver un(e)/des mentors. Je pense qu’une personne de confiance, qui est passée par le processus de la Course aux stages, est une mine d’or inestimable. Il est normal d’être gêné ou d’avoir le syndrome de l’imposteur lors de la course aux stages. Nous nous interrogeons longuement lors de ce processus, et avoir une personne-ressource à qui soumettre ces questions que nous n’oserions peut-être pas poser à des avocat(e)s plus séniors est fort utile. Afin d’en trouver un(e), il est utile aussi de scruter les sites Web des cabinets et d’observer si des étudiants ont des intérêts similaires aux nôtres. Une fois que cela est fait, il ne faut pas avoir peur de contacter des avocats/stagiaires/étudiants sur LinkedIn.
La préparation
Deuxièmement, il est important de bien se préparer. Pour ma part, j’avais fait des simulations d’entrevues à plusieurs reprises, avec des ami(e)s et mes parents. De plus, les associations étudiantes offrent souvent des ateliers de correction de CV et de simulation d’entrevues. Je pense que ces ateliers sont fort utiles. J’avais aussi consacré beaucoup de temps à la préparation de mes lettres de présentation et de mon CV, puisque c’est, en quelque sorte, le premier contact que les cabinets vont avoir avec les étudiants. Il est donc important de faire bonne impression. Pour ma part, j’avais divisé ma lettre de présentation en trois paragraphes. Un paragraphe, plus court, sur le cabinet (valeurs, activités étudiantes, domaines de droit). Par la suite, j’avais consacré deux paragraphes à ma présentation (qui je suis, mes intérêts, pourquoi ma candidature se démarque, etc.).
Il est aussi utile de scruter les sites Web des cabinets afin d’en apprendre sur les valeurs du cabinet, sur les champs de pratique, sur le type de stage, ou encore sur les avocat(e)s qui nous passent en entrevue, afin de poser de bonnes questions. De plus, le site Web NALP ainsi que les médias sociaux des cabinets sont des ressources utiles.
Le réseautage
Troisièmement, avec le recul, je pense qu’il y a parfois trop d’emphase sur le réseautage. Certes, le réseautage permet de développer des relations, et de se trouver des mentors. Ceci étant, je pense qu’il est facile d’en faire trop en essayant de participer à toutes les activités offertes par les divers cabinets. Je crois qu’il est essentiel de mettre l’accent sur la qualité, et d’arriver à un évènement avec des objectifs concrets. Par exemple : si je sais qu’un avocat, qui a une pratique qui m’intéresse, participe à un évènement de réseautage, je vais le « cibler » et m’assurer de discuter avec lui.
L’authenticité
Finalement, c’est cliché à dire, mais il est primordial de demeurer authentique. Je ne pense pas qu’on devrait répondre aux questions ou écrire notre lettre de présentation en se dénaturant. En restant authentique, on augmente nos chances de trouver un cabinet qui cadre avec nos valeurs et nos principes. Je crois aussi que la Course aux stages offre une occasion en or aux jeunes adultes de faire un travail d’introspection. En effet, il faut se poser plusieurs questions telles que :
- Est-ce que c’est un cabinet au sein duquel je me vois évoluer ?
- Qu’est-ce que ce cabinet peut m’offrir en tant que jeune professionnel ?
- Comment est-ce que je souhaite concilier travail et famille ?
- Quels sont mes valeurs et mes principes ?
- Est-ce que le cabinet partage mes valeurs ?
Personnellement, afin de déterminer quels sont mes valeurs et principes je me suis posé quelques questions telles que :
- Qu’est qui est important pour moi ?
- À quoi ressemble ma journée idéale ?
- Quand est-ce que je me sens le plus épanoui ?
- Que ferais-je s’il n’y avait aucune limite ni contrainte ?