Je me souviens qu’il n’y a pas trop longtemps, je me questionnais sur la nature d’une journée typique d’un étudiant dans un bureau d’avocats. J’ai donc commencé à poser cette question à tout étudiant que je croisais durant les maints évènements liés à la Course aux stages. Suite à ces inquisitions, j’ai vite réalisé que la réponse différait d’un étudiant à l’autre. Plus encore, la réponse différait d’un cabinet à l’autre. Chez RSS, la réponse qui m’a été donnée m’a été la plus satisfaisante : « il n’y a pas de journée typique ».
À l’époque, j’ai été enchantée par cette réponse car elle signifiait une chose qui m’était très importante, la diversification de tâches et de dossiers.
Aujourd’hui, étant moi-même étudiante, je suis aux premières loges de cette diversification qui m’a attirée et je peux vous confirmer qu’il n’y a pas de journée typique en tant qu’étudiant(e) chez RSS. Cela dit, soyez sans crainte, je vais tout de même vous exposer une description digne de votre temps car je sais une telle réponse insatisfaisante lorsque l’on est à la recherche de détails. Je vais donc décrire mon travail durant deux journées pour que vous ayez un meilleur aperçu.
Avant d’aller plus loin, je crois important de mentionner que les journées que je m’apprête à décrire sont calquées sur une de mes journées. C’est-à-dire que je ne parle pas au nom de tous les étudiants, dont les journées doivent certainement différer des miennes, mais bien en mon nom seul.
Premier été, premier mandat
Ma première journée solo (donc après avoir été formée par le bureau), un mandat m’attendait. Pour ceux qui ne le savent pas, un mandat est le jargon utilisé pour décrire une tâche confiée par un(e) avocat(e) ou un(e) associé(é) du cabinet. J’avais donc mon premier mandat qui consistait en la lecture d’une opinion juridique en responsabilité professionnelle et la recherche doctrinale et jurisprudentielle adéquate qui y était citée. Les mandats sont accompagnés d’une date d’échéance ainsi qu’un nombre d’heures à allouer au mandat en question ce qui aide à la planification de son horaire personnel. J’avais trois semaines pour terminer ce mandat.
Toutefois, en droit il faut s’attendre à l’imprévu. C’est la première leçon que j’ai apprise et rapidement incorporée à mon quotidien. En effet, j’ai débuté cette journée en pensant que j’allais pouvoir finir ce mandat d’ici la fin de la journée, mais, je me suis vite vu assigner un mandat de traduction à compléter pour le lendemain. Ainsi, j’avais déjà au jour 1, un pied dans la pratique de l’avocat.
Le calme avant la tempête
Lorsque je m’apprête à remettre les derniers mandats sur ma liste de tâches, je commence à solliciter les avocats du bureau afin d’obtenir plus de travail. C’est ce que j’appelle « aller à la pêche ».
Je décrirais ma journée de pêche aux mandats comme une pluie de Floride. Au début il fait beau, on se promène tout bonnement, le soleil est rayonnant et le ciel clément. Et puis, les mandats se mettent à pleuvoir. C’est exactement comme cela que se sont passées mes journées après avoir sollicité des mandats auprès de plusieurs avocats.
J’avais maintenant un mandat de recherche, une traduction, un résumé d’interrogatoire et une course au palais de justice à effectuer. Si l’adrénaline est quelque chose qui vous fait jubiler, vous êtes dans la bonne profession.
Une autonomie encadrée
Au-delà des mandats mentionnés plus haut, dans une journée de travail j’échange des courriels avec les avocats et parfois à des clients directement (avec supervision bien sûr), j’assiste à des interrogatoires, à des audiences ainsi qu’à des rencontres clients. Tout cela est très stimulant et varie d’une journée à l’autre. C’est ce que j’aime chez RSS et ce que je recherchais. Je voulais une autonomie poussée et une place pour croître rapidement tout en me sentant encadrée par des professionnels d’expérience et c’est exactement ce que j’y ai trouvé.