« Une des clés du succès est la confiance en soi. Une des clés de la confiance en soi est la préparation. »
Je suis tombée sur cette citation d’Arthur Ashe durant ma Course aux stages et elle est rapidement devenue mon mantra tout au long du processus. Il est vrai que cette période remplie de rencontres, de cocktails et de cartes professionnelles peut être stressante, voire même éprouvante. Vous entendrez probablement les recruteurs dire qu’il n’y a pas de phrase ou réponse magique pour se démarquer, qu’il faut rester soi-même. Ils ont raison, toutefois, être soi-même tout en étant préparé fait toute la différence !
Se préparer pour les premières rencontres informelles
Avant de rencontrer pour la première fois les avocats et recruteurs, il est important de prendre le temps d’aller sur le site Web du cabinet, de faire des recherches sur les valeurs, les clients, les mandats, etc. du cabinet. Regardez les profils des avocats, ainsi, si ces derniers sont présents à l’événement, en connaissant leur formation, leurs parcours parfois même leurs intérêts, il sera plus facile d’entamer la discussion et d’échanger sur des passions communes. Un candidat, allumé et intéressé fait toujours meilleure impression.
Se préparer pour les entrevues
Même si on croit se connaitre, il peut arriver qu’une question nous surprenne ou que, sur le moment avec l’effet du stress, il devienne difficile de se souvenir d’un exemple pertinent pour appuyer notre réponse. Il nous est tous déjà arrivé de se dire après coup « j’aurais dû répondre ça ! ». Pour éviter cette situation, je vous suggère de participer le plus possible aux activités organisées par l’université, notamment celles qui offrent des simulations d’entrevue. J’ai également trouvé très utile de me préparer une banque de questions qui pourraient être posées en entrevue et d’y répondre. D’ailleurs, les facultés de droit mettent souvent à la disposition des étudiants des documents qui contiennent les questions qui sont posées le plus fréquemment. Finalement, je suis entrée en contact avec des étudiants qui avaient fait la course les années précédentes afin qu’ils me partagent les questions les plus surprenantes ou difficiles qu’ils avaient entendues, particulièrement dans les cabinets chez lesquels j’avais postulé un stage.
J’ai trouvé que plus j’étais préparée, moins j’étais stressée et moins j’étais stressée, plus j’étais naturelle. Il m’était alors plus facile d’improviser, je faire des blagues et de poser les questions qui m’importaient vraiment.
Béatrice D’Anjou est avocate plaidante au sein de notre groupe de Droit des assurances.